GABRIELLE & LUPUS ϟ « Shadows of the night »

La nuit allait bientôt tomber la forêt s'ombrissait à vu d'oeil. Je devais rejoindre rapidement le château de Camelot si je ne tenais pas à croiser voleurs ou brigands. Ma jument trottait vers le royume du roi Arthur. Je devrais y être avant la nuit j'avais quitté Huderezh au lever du jour quittant ma chère mère pour retourner auprès du roi. Il aurait besoin de mon aide si jamais Morgane décidais d'attaquer par surprise. Je refusais de laisser le destin décider de son sort. Je mis ma jument au galop car le temps pressait. Traversant la forêt et evitant les arbres, le vent faisait virevolté mes cheveux doré. Alors que rien n'aurait du venir troublé cette chevauché mon cheval pris peur pour je ne sais quel raison. Il cabra et je ne pus le retenir. Je tombais en arrière en laissant échapper un cris de surprise. Je lachais les reines et me retrouvai sur les fesses la jument partie au galoup à travers la forêt.

Zut j'allais devoir continuer à pied. Je me relevais et allait épousseter le pantalon en toile que je portais mais ne sus pas me relever. Je devais surement m'être foulé la cheville. Je soupirais heureusement que mes dons de magicienne pouvait réparer cette cheville. Je ne savais pas ce qui avais fait fuir la jument et lorsque j'entendis un craquement derrière moi. Je m'appuyais ma cheville valide et me forçais à me relever. Sortant l'épée que j'avais sur le côté, je n'étais pas seulement magicienne je savais aussi me battre. L'épée n'était qu'une protection de plus. "Qui est là? Montrez-vous!" Je reculais et me rendis comte qu'en fait j'avais dépassé la forêt. J'étais dans le domaine du lac. Je n'étais plus si loin du château il devait être juste derrière moi. J'étais toujours en garde brandissant l'épée et j'attendais qu'on me réponde lorsque j'entendis la chose qui avait du faire fuir ma jument. Un grognement. Oh la la. C'était mauvais signe ça. Je restais silencieuse attendant que la chose se montre.

Lupus avait entendu les galopades d'un cheval au loin. Qui était-ce? Il était toujours assez méfiant, sur ses gardes. Il fallait être vigilant, veiller sur les siens. C'est donc dans cette optique qu'il était partit en solitaire, plus ou moins en solitaire, car il était accompagné d'une meute de loup du coin.
Suivant le bruit des sabots sur le chemin de terre, Lupus se rapprochait de plus en plus, dangereusement selon le cheval qui décida de faire tomber sa cavalière afin d'être plus léger et partir plus loin, échappant ainsi aux canins du coin. Lupus resta tapit derrière un buisson, avec ses fameux compagnons.



- Qui est là? Montrez-vous!


Un petit hurlement semblable en tout point à celui d'un loup émana de la gorge de Lupus. Les canins se montrèrent alors à la demoiselle, babines retroussées. Ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire, et ils le découvriraient bien assez tôt.
Dans l'ombre, derrière les bêtes, surgit une autre ombre, plus grande, plus.... humaine. Une longue cape noire à capuche cachait le visage de Lupus. A la faible lueur des lieux, on ne pouvait apercevoir que deux yeux bleus, et un sourire quelque peu..... carnassier, un peu comme celui des loups présents.



- Vous auriez mieux fait de fuir avec votre monture...

Le loup avançait montrant ses dents et grognant. Je restais là sans bouger. Ma jambe ne le permettait pas de toute façon. Une ombre avança. Un homme à entendre le son de sa voix. Il portait une cape noir une capuche camouflait son visage. Je ne voyais que ses yeux bleu. Fuir. Je ne fuyais pas devant les ennemis ni même devant les inconnus. Je ne le connaissais pas et il ne m'inspirait pas confiance. Je lui répondis d'une vois sûre et droite:

«Fuir et ami avec lâcheté. Je ne suis ni l'un ni l'autre. Ni une fuyante ni une lâche.»

Digne de moi. Comme toujours je ne reculais devant rien. Ce ne serait pas un loup qui me ferait fuir. Être une princesse endurcirait mon caractère. Ma mère m'avait apprit à ne pas craindre les autres et à rester forte quoi qu'il arrive. Bien sûre j'avais peur mais je ne tenais pas à le montrer il en profiterait. Je devait gagner du temps. Peut être qu'il tenait juste à se protéger. De quoi cela restait là question mais j'étais sans défense «visible» tout du moins puisque la magie faisait partie de moi.

«Je ne suis pas une ennemie de plus je suis sans défense. Faite reculer votre loup.»

Cela sonnait comme un ordre pourtant c'était plus une demande. Je ne pouvais lui dire qui j'étais tout de suite. Il risquerait de le retourner contre moi et les choses se compliqueraient sans doute. Ses yeux bleu semblait si sereins que je doutais qu'il me fasse du mal mais ne savait-on jamais. La magie me serait peut être utile se soir. A lui de voir.