L'aube. Une de mes moments préférer dans une journée. Lorsque le soleil se lève. Le mouvement des astres vers un nouveau jour pour l'un, une nouvelle nuit pour l'autre. Du haut de ma fenêtre j'avais observé le ciel jusqu'à ce changement de lumière. La beauté de cet instant était vraiment magique. Une magie différente de celle que je pratiquais certes mais magie quand même. Si j'étais déjà éveillée en cette heure matinale c'est que j'avais beaucoup trop de choses en tête. Ces derniers temps je pensais surtout à une personne. Une personne que je connaissais certes depuis peu mais, si importante à mes yeux. Arthur Pendragon. Nous avions été amenés à aider le royaume de Camelot et si nous avions pour l'instant échoués je ne cessais de repenser à cet homme. Il avait besoin de nous. Nous avons besoin de lui aussi je pense et de Merlin également.

Les choses avaient étées tellement vite. J'avais certes décidé de rester à Camelot pourtant je venais souvent sur les terres de mon enfance. Huderezh. Ma mère compte énormément pour moi et je n'aimais pas nous voir fâché. C'est pour cela que j'étais également levée depuis l'aube. Je comptais partir vers mon royaume. J'en avais informé Arthur. J'étais libre de faire mon propre chemin. Je respectais certes les conditions de Camelot mais, je ne pouvais renier entièrement ce que j'étais. Je parti donc quelques minutes après l'aube chevauchant un magnifique animal. Une jolie jument qui m'avait de suite acceptée. Chevauchant dans la forêt et galopant le plus rapidement possible j'arrivais à Huderezh lorsque le soleil était déjà bien élevé dans le ciel. Déposant mon cheval dans les écuries je croisais le serviteur de ma mère qui était un ami depuis que je le connaissais.Charles un jeune homme un peu plus jeune que moi mais l'âge n'était pas le plus important. Il était très gentil et visiblement ravi de me revoir. Je lui souris et lui demandais ou était ma mère il m'indiqua qu'il l'avait aperçus sous un saule pleureur. Je souris à nouveau. Je savais exactement où elle était. Je courus presque pour la rejoindre, faisant craquer les quelques branches tombées sur le sol. Arrivée près d'elle je m'inclinais puis m'assis à ses côtés et lui pris la main.

"Bonjour mère. Je suis ravie de vous revoir. Vous m'avez tant manquée."

"Toi aussi tu m'as terriblement manquée, ma petite fée." Je souris à ma chère mère. Ce surnom m'avait toujours fait sourire. J'admirais les fées et les autres créatures magiques depuis toute petite je connaissais leur existance. La magie n'avait jamais été un secret je vivais aved depuis ma naissance étant moi-même magicienne. Je n'avais pas eu besoin de l'apprendre par les livres, c'était innée. C'était la première fois que je partais loin de chez moi. La présence de ma mère m'apportait beaucoup de choses. Elle me rassurait, elle était aussi une confidente et amie.

" Je veux que tu me racontes tout ce que tu as vu à Camelot dans les moindres détails.Nous parlerons diplomatie plus tard, pour l'instant parlons de mère à fille."
Par ou commencer. Il y avait tant de choses à Camelot si différentes de chez nous. Depuis son départ la défense du royaume s'organisait. Personne ne savait quand aurait lieu la prochaine attaque de Morgane mais pour l'heure la vie reprenait son cours.

"J'ai vu tant de choses diffèrentes de notre royaume, des gens aussi formidable les uns que les autres. Camelot à un grand potentiel mère."

Je n'en doutais pas, Arthur serait mener sa barque à bien. J'avais entièrement confiance en lui. La magie là-bas était bien sur sujet tabou mais je pouvais faire changer les choses. Tout était différent sauf le respect des autres. Sur ce point nos deux royaume s'accordaient.

"La magie reste un sujet délicat mais je suis sûr qu'il faudra juste du temps."

Le temps disait-on guéris les blessures. Pour le roi il lui en faudrait surement beaucoup pour admettre que toute les formes de magie n'étaient pas mauvaise et que certaines pouvait être bénéfique. Il aurait toujours des amis sur qui compter. Il avait notament Merlin son dévoué serviteur.

"Au fait je soupsonne Merlin d'être un sorcier. Chaque fois qu'il passe je ressents quelque chose. Je ne serais exactement dire quoi mais je sens qu'il est des nôtres."

J'étais heureuse de retrouver ma mère. J'étais partie peu de temps mais la famille à pour moi un sens particulier. Je pourrais déplacer des montagnes et vaincre toutes les tempêtes si on venait à faire du mal à ma famille. Ma mère m'expliqua alors une prophétie. La prophétie d'Albion.Je 'en avais jamais ouïe dire je l'écoutais attentivement. Je commençais à comprendre pourquoi elle m'en parlait. Nous devions trouver cet unificateur. Sans lui le royaume de Camelot était en danger. Sans lui nos mondes risquaient d'en prendre chers avec l'arrivé de ces nouveaux sorciers venu du futur.

«Et vous pensez qu'il s'agit de Merlin ? Pourquoi serait-il simple serviteur s'il à un si grand destin?»

Je trouvais rapidement la réponse. Il était au plus près d'Arthur. Il pouvait veiller sur lui sans que le roi ne se doute de rien. C'était astucieux mais restait à savoir si Merlin était bien ce Emrys. Ma mère m'annonça un banquet en mon honneur. Je lui souris. Elle en faisait toujours beaucoup pour moi. Ce serait peut être l'occasion de revoit ce cher Jefferson. Mon fidèle serviteur. Un sourire s'afficha sur mon visage nous avions grandit ensemble et il était comme un frère pour moi. J'avais hâte de le revoir.

«Merci mère vous revoir est un grand plaisir pour moi je ne serais me passer de vos si bons conseils.»

Elle me fit signe que je pouvais me retirer. Je la serrais dans mes bras. Je voulais rester avec elle mais peut être avait-elle mieux à faire. Je n'étais pas en sucre. Il fallait bien que je lui montre.

«Mère je souhaiterais passer ma journée à vos côtés. J'irais sans aucun saluer Jefferson car sa présence à mes côtés me pèse mais pour le reste je ne suis pas si fatigué, vous m'avez fait forte mère. »